Glossaire

Aquifère : ensemble de terrains (sous-sols) se prêtant à l’emmagasinement et à la circulation de l’eau.

Bassin versant : surface d’alimentation d’un cours d’eau. Le bassin versant se définit comme l’aire de collecte de toutes les eaux qui rejoignent un même exutoire. Ses limites sont les lignes de crête, c’est à dire les reliefs qui le bordent.

Berge : bord permanent d’un cours d’eau, situé au-dessus du niveau normal de l’eau et caractérisé par sa forme (pente douce, abrupte), sa composition (sableuse, marneuse), sa végétation (herbacée, arbustive).

Bouturage : une bouture est un segment de branche (diamètre 2 à 4 cm, longueur 80 cm) d’espèce à forte capacité de rejets que l’on plante,
généralement en pied de berge. Les saules, par leur caractère pionnier et leur aptitude à se multiplier végétativement, demeurent les espèces privilégiées
des opérations de bouturage.

Chenal : se dit lorsque le lit d’une rivière s’encaisse, se resserre et devient rectiligne. La chenalisation d’un cours d’eau aggrave l’impact des crues
en augmentant les vitesses d’écoulements.

Contrat de Rivière : programme d’actions à conduire sur 6 ans pour gérer la qualité des eaux, la biodiversité, la ressource en eau, les inondations et pour mieux sensibiliser aux enjeux des cours d’eau. Il vise à atteindre les objectifs du SAGE. Le contrat de rivière garantit l’engagement technique et financier
entre des maîtres d’ouvrages et des financeurs.

Coupe à blanc : abattage de la totalité des arbres sur une parcelle donnée. Cette pratique, qui aggrave les phénomènes d’érosion et favorise le développement des espèces invasives, est interdite en rivière.

Déclaration d’Intérêt Général (DIG) : validée par arrêté préfectoral, la DIG permet à une personne publique d’investir de l’argent public sur des terrains privés au nom de l’intérêt général.

Déclaration d’Utilité Publique (DUP) : acte administratif permettant à l’État, ou à une collectivité, après une procédure de consultation de la population, de mener un projet d’aménagement du territoire et, le cas échéant, d’avoir recours à l’expropriation.

Embâcle : Accumulation de débris naturels (troncs, branches) ou de déchets divers (plastiques, pneus, bidons, etc.) dans le lit d’un cours d’eau.

Etiage : niveau moyen le plus bas d’un cours d’eau. Le Calavon-Coulon, ainsi que ses affluents, sont caractérisés par des étiages estivaux très sévères pouvant conduire à des assecs.

Hydromorphologie : étude de la morphologie des cours d’eau et plus particulièrement, des évolutions dans l’espace et le temps de ses caractéristiques morphologiques (pente, largeur, altitude, sinuosité, granulométrie, etc.)

Karst : un karst est un massif calcaire dans lequel l’eau a creusé de nombreuses cavités. On parle de massifs ou de reliefs karstiques.

Nappe alluviale : sont des nappes d’eau qui circulent dans les sédiments des rivières, à faible profondeur. En période de crue, une partie de l’eau s’infiltrera pour recharger la nappe et au contraire en période de sécheresse, la nappe permettra de soutenir le débit dans les cours d’eau.

Natura 2000 : réseau de sites naturels européens, terrestres et marins, identifi és pour la rareté ou la fragilité des espèces animales ou végétales,
et de leurs habitats. Natura 2000 a pour objectif de concilier préservation de la nature et enjeux socioéconomiques. En France, ce réseau comprend 1758 sites.

Plan Pluriannuel de Restauration et d’Entretien (PPRE) : plan d’entretien de la végétation et des bancs de graviers mené par le Syndicat de Rivière sur l’ensemble du bassin (Calavon-Coulon et affl uents). Renouvelé tous les 5 ans à 10 ans, il défi nit, sectorise et programme des interventions dont la nature et la fréquence sont adaptées aux enjeux locaux (personnes, biens, milieux naturels). La programmation des interventions peut être modifiée en cas d’évènements climatiques exceptionnels.

SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) : outil de planification à valeur réglementaire élaboré par les acteurs locaux, il fixe, pour une durée de 10 ans, les objectifs et les règles de gestion locale sur le bassin versant du Calavon-Coulon. Les règles qu’il édicte sont opposables à toute personne publique ou privée.

Sédiments : matériaux (sables, graviers) transportés par le cours d’eau. Par le jeu des phénomènes d’érosions et de dépôts (bancs ou atterrissements) ils contribuent à diversifier la morphologie du lit, facteur déterminant pour la vie aquatique et le bon fonctionnement de la rivière en crue.