Les cours d’eau

Appelé Calavon de Banon jusqu’aux Beaumettes, il change ensuite de nom pour devenir le Coulon. L’origine de cette distinction se trouve dans l’histoire culturelle de la vallée.

Pendant longtemps, c’est le nom de Caulon (Couloun en provençal) que l’on trouve sur le cadastre napoléonien.

À partir du XVIIIème siècle, apparaît le nom de Calavon. Les gorges d’Oppedette seraient à l’origine de ce nom : ‘‘Cal’’ signifie la « pierre » et le mot celte ‘‘avon’’ veut dire le « fleuve ».

Frédéric Mistral, lui, parle même de « Calavonades » pour désigner ses crues. La limite géographique d’usage du nom Coulon peut être fixée à partir des Beaumettes, et plus précisément, à partir de l’affluent  « Imergue »’.

Ce cours d’eau était considéré, de la fin de l’antiquité  jusqu’au moyen âge, comme une frontière entre deux territoires : celui des montagnes vers Apt, et la plaine vers Cavaillon.Le Calavon-Coulon parcourt 84 km, depuis sa source située à 747 m d’altitude, sous le village de Banon, jusqu’à Cavaillon, où il rejoint la Durance, à une soixantaine de mètres d’altitude.

Il est alimenté par de nombreux affluents, petits torrents au régime irrégulier dont les principaux sont l’Encrême, la Buye, la Doa, la Marguerite, la Riaille d’Apt, l’Urbane, l’Imergue, la Sénancole et le Boulon.